Ecrire pour sauver sa peau.

L'Histoire

Quatre générations de femmes enfermées dans un huis-clos mental se croisent sans jamais se rencontrer, jusqu’au moment où un secret qui les lie devient un fardeau assassin. Quatre générations de lionnes aux caractères identiques, indomptables, toujours fâchées, jamais conciliantes, téméraires, têtues, habiles, souvent manipulatrices, toujours tristes (sauf une) finissent par s'affronter le jour où la benjamine décide de parler.
Cette dernière, c’est moi.
Avant mes 40 ans, j’ai compris que les tabous pourrissent les relations, que les non-dits empêchent l’union, divisent les familles, maudissent les fratries et renforcent les rancunes.
Pour notre salut, pour ne pas sombrer dans la folie, pour celles qui viennent après, j’ai écrit. J’ai nommé le mal ! Et il prend racine en Haïti.

Rosemonde pierre louis je ne suis pas ta mere le livre -2

Prologue

Paris – Aujourd’hui
« De battre, mon cœur s’est arrêté »

J’ai le spleen.

De battre, mon cœur va s’arrêter. Je pleure pour tout et pour rien. Je ne sais plus bien respirer. Les autres ? Les écouter me demande mille efforts. Me foutre la tête sous un train ? Parfois, j’y pense. Et puis j’oublie. Dans mes rêves, je me vois tomber. Je suis une ancre qui valse dans une mer sombre. Tellement noire qu’il n’y a pas de fond. Pourtant, alors que je ne sais pas nager, je m’y sens bien.

Mon chagrin, je vis avec depuis toujours. Tant bien que mal. Pourquoi est-il soudain devenu un fardeau insupportable ? Pourquoi maintenant ? Voilà qu’il me transperce jusque dans ma chair. Il cisaille mes entrailles. Et s’y blottit avec force. Il y fait son lit. Et n’en sort plus.

Mon chagrin, il a l’odeur des bébés. Il sent bon. Telle une louve, je l’ai élevé, nourri, soigné et bordé, du matin au soir. On se connaît tellement bien. J’ai fini par l’aimer. Il m’a rendu tant de services.

Mon chagrin. Mon alibi, pour ne pas sortir, ne pas aller boire de verres, ne jamais rien fêter, ne rien devoir à mes amis, ne rien construire avec ma famille.

Mon chagrin, je l’ai apprivoisé. Une fois ou deux, j’ai réussi à le calmer. Je l’ai serré si fort que je suis parvenue à lui briser le dos. Désormais invalide, il a été obligé de vivre avec moi. Il est aujourd’hui mon meilleur allié. Mon meilleur ami. Ma plus belle réussite.

Mais voilà, alors qu’aujourd’hui je possède tout ce dont j’ai besoin pour le laisser vivre seul, sans moi, il me fait une crise majeure, existentielle.

Latent et sournois, il a attendu trente-neuf années pour bien me la mettre !

Damn !

Critiques

Je suis dans mon lit seule dans ma chambre et je viens de finir ton livre. J’en ressors bouleversée !

Sandrine

J’étais en larmes dans le train…ce livre m’a complètement secoué…

Vanessa G.

J’ai lu ton livre et j’ai beaucoup aimé: la structure type serie, le ton, la contextualisation avec les musiques… Well done you!

Eryomi D.

Le livre est bien écrit, il se laisse lire facilement et c’est surement pour cette raison que l’on dévore page après page sans avoir envie de relever la tête.

Valérie

Je suis honorée d’avoir pu lire le livre en avant premiere. A très vite pour la suite...

Aurelie

C’est un très beau livre, qui m’a énormément émue. Je l’ai dévoré. Le récit de ta vie est poignant et émouvant. Félicitations !

Anonyme

Mon cœur bat la chamade, j’achève ton livre qui ne laissera aucun lecteur indifférent. C'est une réussite !!!

Catherine C.

La bande son

Certains noms des chapitres du roman font référence aux musiques que j'ai pu écouter durant l’écriture du livre ; ici, j'en dresse une playlist agrémentée d'autres titres qui auraient pu également donner des titres aux chapitres de ma vie.

#avecvous

Pour les journalistes

Nous sommes tous culturellement habitués à suivre la grammaire du silence dictée par les violeurs. Ensemble, nous pouvons inverser cet effroyable constat. Et parce que je considère l’intime comme politique, je m'expose sans fards. Merci aux journalistes et à tous ceux qui offrent une caisse de résonance à nos maux de bien choisir leurs mots ! Sans vous, cela ne marche pas !

Rosemonde pierre louis je ne suis pas ta mere le livre 2-2

#legacy

Dans la presse

C’est absurde d’avoir peur de la mort, non ? C’est parce qu’il y a un commencement et une fin que la vie est aussi intense à pleurer. Je ne sais pas pour vous, mais je ne parviens pas à faire taire cette angoisse de savoir qu’un jour je ne serai plus. Alors, j’ai écrit un livre pour rester immortelle. Pour elles. Mes filles. Et leurs enfants. Les coupures de presse resteront, également.

Qui est cette petite fille ?

L'histoire de la couverture

320 pages pour nommer l’inaudible, une histoire terrible, pleine d'horreur, d’orgueil, de lâcheté. 320 pages pour raconter l’inavouable, la cruauté, la honte, la laideur mais aussi 320 pages ivres d’espoir, d’humour et de beaucoup d’amour.

Je ne suis pas ta mère Je ne suis pas ta mère est une histoire terrible, pleines d’horreurs mais aussi d’espoir. La couverture, je la voulais forte, cruelle mais ivre d’espérance. Voici son histoire.

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